L'histoire abominable et drôlatique du Mangeur de livres, un monstre à tête de veau né dans les rues de Lisbonne en 1488. Epaulé de son meilleur ami, il force la porte des églises, la nuit, et déchire les plus belles bibles pour les manger, les digérer et s'en sustenter jusqu'à la jouissance. Un hommage jubilatoire à notre amour frénétique des livres, des mots, et des contes de jadis.
Un vieil homme enfermé dans sa bibliothèque s'apprête à dévoiler le secret historique de sa naissance. Lui, Italo Zadouroff deuxième du nom, descendant direct d'un soldat de Pierre le Grand, raconte comment et pourquoi le grand Ludwig van Beethoven, dont tout le monde est persuadé qu'il mourut seul et sans descendance, fut en réalité l'amant très amoureux de sa mère, une domestique qui servait au château de Martonvásár, en Hongrie.
Profusion romanesque, exubérance du langage et détournement des codes sont au rendez-vous de cette fable littéraire teintée de réalisme magique, offerte pour le plaisir et la joie d'un lecteur qui n'est jamais dupe de la légende qu'on lui fabrique.
En ouvrant son frigo, un petit garçon solitaire découvre un jour une vache en chair et en os, avec lunettes de soleil et chapeau de paille, assise sur son sandwich au fromage. Cette rencontre va changer sa vie jusque-là plutôt tristounette. Surtout que la vache en question possède un sacré rire qui, outre la gaieté qu'il met dans leur vie commune, va bientôt la rendre célèbre dans le monde entier.
Une façon pudique et originale de parler de l'ami imaginaire puis, sur un ton décalé et plein d'humour, d'évoquer le parfum de l'enfance « qui ne meurt jamais ». Avec son style visuel étonnant et très jeunesse, Françoiz Breut surfe sur le texte avec légèreté.
Bienvenue au pays des Bobos ! C'est un pays où chacun peut venir déposer son bobo, mais attention, il n'y a pas de place pour les faux bobos !
Ici, pour entrer, il faut montrer patte blanche et déclarer son bobo au gardien.
Dans ce pays, la bosse, la coupure et la griffure mènent une vie simple :
Le matin, ils se désinfectent. A midi, ils se passent de la pommade. Le soir, ils se mettent un pansement sur la tête. Et la nuit, ils dorment.
Il y a même le chef des bobos à qui l'on peut donner son bobo, mais après : oust, dehors ! jusqu'à la prochaine fois...
Dans l'esprit de la collection Minidrame, Le Bobobook se veut un moyen de désamorcer les situations parfois difficiles que vivent les enfants. On retrouve à la fin du livre un formulaire à remplir à chaque bobo et à renvoyer au pays des bobos !
Catastrophe ! Mais qu'est-il arrivé à Cheval le jour de son anniversaire ? Et d'où viennent tous ces camions qui livrent des briques ? Et pourquoi donc la maison de Cheval s'est-elle envolée ? Pour couronner le tout, le voilà qui risque de louper son rendez-vous avec la belle jument dont il est secrètement amoureux...
Pourquoi pleut-il de haut en bas ? Parce que s'il pleuvait de bas en haut, le ciel serait une rivière. Et s'il était une rivière, il serait plein de poissons. Et si le ciel était plein de poissons, les oiseaux les mangeraient en volant. Et si les oiseaux mangeaient les poissons en volant, ils n'auraient plus besoin de descendre les chercher au bord des rivières. Et on ne verrait plus JAMAIS d'oiseaux. Et alors on OUBLIERAIT comment c'est fait. Et les rumeurs les plus folles commenceraient à courir sur le physique des oiseaux.
Et ce serait alors l'occasion pour Christine Destours de laisser libre cours à son imagination en leur fabricant des trompes avec des bouts de carton, des poils avec de la ficelle et des pinces avec des bouts de tissus.