Déserts hostiles, rivages marins inaccessibles, îles oubliées, terres abandonnées entre deux frontières, plaines et forêts contaminées, sommets perdus dans les nuages..., cet Atlas des terres sauvages nous propose un voyage immobile vers des destinations inconnues, périlleuses ou fascinantes dont l' évocation invite au rêve ou à la réflexion.
Aude de Tocqueville nous entraîne à la découverte de trente-six sanctuaires aux paysages emportant l'âme, aux horizons et aux lumières rares qui tous échappent encore à la loi des hommes.
En 1868, Michelet publie La Montagne, dont l'écriture est influencée par son épouse, Athénaïs, femme sensible aux beautés de la nature et amie des animaux.
À la faveur d'un séjour alpestre, le grand historien romantique se livre à la contemplation d'un milieu a priori hostile, mais qui lui permet de penser la réconciliation entre l'homme et la création. Superbes descriptions du Mont-Blanc - « cet illustre solitaire » -, randonnées en Suisse et autour de ses lacs, détours par les Pyrénées et escapades jusqu'aux pôles ou encore à Java... Dans ces pages, les montagnes de glace des icebergs croisent les volcans.
Empruntant à l'essai scientifique, lorsqu'il s'intéresse aux périodes glaciaires, à l'effet de foehn ou encore à la botanique, ce livre est surtout un hymne à la grandeur de la nature, où la montagne, géante apparemment immuable, apparaît sous les traits d'un être vivant, traversé par mille et un bouleversements - nuages restant accrochés aux crêtes, fonte des neiges, torrents.
Avec Michelet, « la montagne est une initiation ».
Effondrement? Le sujet est inquiétant mais aussi passionnant. Le foisonnement des débats et l'extension récente de cette interrogation à plus large public le confirment. Les auteur.es exposent dans ce livre leurs cheminements et réflexions sur cette question, puis les présentent et les confrontent à d'autres citoyens. Ceci afin de comprendre comment ce thème est appréhendé et quelles réactions il entraîne, au niveau de l'esprit et du corps. Mi-récit mi-essai, à la fois décalé, incisif, accessible et drôle, ce livre mêle argumentations scientifiques, observations de terrain et intuitions. Il est le résultat de plusieurs voyages simultanés: les parcours des auteur.es; leur voyage à vélo sur le thème de l'effondrement; la création et l'évolution de leur éco-lieu de vie collectif et leur vision pour les années à venir. Son objectif, en distinguant ce qu'il faut accepter et ce sur quoi nous pouvons agir, est d'inviter à l'action afin de développer nos résiliences individuelles et collectives.
Autrefois sources de nuisances locales circonscrites, les effets des activités humaines sur l'environnement se sont transformés en pollutions globales. Rendre compte de l'histoire des pollutions à l'échelle planétaire permet de ne pas sombrer dans la sidération ni dans le découragement face à un processus qui semble devenu inéluctable. Car le grand mouvement de contamination du monde qui s'ouvre avec l'industrialisation est avant tout un fait social et politique, marqué par des cycles successifs, des rapports de force, des inerties, des transformations culturelles. Cet ouvrage analyse les conflits et l'organisation des pouvoirs à l'âge industriel, mais aussi les dynamiques qui ont modelé la modernité capitaliste et ses imaginaires du progrès.
Il nous reste dix années pour enfin affronter le monde tel qu'il est, et surtout tel qu'il est en train de devenir, à savoir de moins en moins favorable à nos existences et à celles de l'ensemble des êtres vivants. Dix ans pour nous débarrasser de nos lubies productivistes et consuméristes. Dix ans pour bâtir une société qui sache régénérer une nature en voie de destruction accélérée. Dix ans pour resserrer nos inégalités, tout en redonnant sens à nos existences.
Instauration de quotas de consommations, nationalisation des banques, empaysannement de l'agriculture, instauration d'une chambre dédiée aux enjeux de long terme et d'un sénat transformé en chambre des biorégions, réforme du statut des élus et des fonctionnaires : cet ouvrage collectif propose des mesures économiques, institutionnelles et internationales pour réussir à bâtir une civilisation nouvelle.
Confrontant l'histoire des luttes passées à l'immense défi du réchauffement climatique, Andreas Malm interroge un précepte tenace du mouvement pour le climat : la non-violence et le respect de la propriété privée. Contre lui, il rappelle que les combats des suffragettes ou pour les droits civiques n'ont pas été gagnés sans perte ni fracas, et ravive une longue tradition de sabotage des infrastructures fossiles. La violence comporte des périls, mais le statut nous condamne. Nous devons apprendre à lutter dans un monde en feu.
Le guide de l'achat durable et solidaire à Nantes ! Pour remplacer sa cafetière ou son téléphone, changer de jean ou trouver un resto, offrir du muscadet sans oublier de passer prendre des chips... Le territoire nantais offre une variété d'options pour se mettre à l'heure des défis actuels : le respect des ressources et des humains, la sobriété énergétique et le partage des richesses.
Incendies de Californie, de Grèce, du Portugal... Les feux de forêt, ce phénomène que l'on connaît depuis toujours, prennent désormais une ampleur telle qu'ils en viennent à changer de nature : nous avons désormais affaire, un peu partout dans le monde, à des « mégafeux ». À l'échelle de l'espèce humaine, ils sont cataclysmiques. Leur violence est telle qu'il est légitime de redouter que, parmi tous les scénarios des catastrophes naturelles liées au changement climatique que nous avons imaginés, celui de la destruction par les flammes s'avère le plus imminent.
Or, qu'ils soient intentionnels, accidentels ou liés au réchauffement climatique, l'homme en porte la responsabilité.
Ce phénomène nouveau est symptomatique, telle est la thèse de Joëlle Zask, de l'ambiguïté fondamentale de notre rapport à la nature à l'heure de la crise écologique. Une nature à la fois idéalisée, bonne en soi, à laquelle il ne faudrait pas toucher pour la laisser la plus vierge et pure possible ; et, de l'autre côté, une volonté de domination bien connue, menant à la destruction.
Voilà qui ne laisse pas de place à l'idée d' « entretien », à une relation régulée, pragmatique, de l'ordre du partenariat.
En cela, le phénomène des grands feux, phénomène extrêmement inquiétant, éclaire mieux que toute autre catastrophe écologique l'impasse dans laquelle nous semblons nous trouver ; seule catastrophe née de la main de l'homme, arme de pure destruction accessible à tout un chacun, il met par ailleurs au jour la jouissance de la destruction qui semble gagner chaque jour du terrain.
Un guide idéal pour comprendre les conséquences de notre style de vie et faire des choix éclairés afin de répondre à nos besoins sans nuire à l'environnement, aux humains et aux animaux.
La révolution numérique provoquée par l'adoption massive des technologies numériques et l'interconnexion mondiale des systèmes d'information et de communication connaît une accélération fulgurante depuis deux décennies. Elle bouleverse nos économies et nos modes de vie et ouvre de nouveaux horizons de développement encore largement inexplorés. Elle transforme également en profondeur l'environnement stratégique et la manière dont les grandes puissances se mesurent et s'a?rontent désormais. La notion de datasphère, tout juste émergente, permet d'englober dans un même concept les enjeux stratégiques liés au cyberespace et, plus généralement, à la révolution numérique, pour mieux appréhender les dé?s présents et à venir de la dépendance croissante aux technologies et aux données numériques dans un monde de plus en plus gouverné par les algorithmes et l'intelligence arti?cielle. Ce numéro réunit - entre autres - un grand nombre d'auteurs issus de l'équipe Géopolitique de la datasphère (), un centre de recherche et de formation dédié à l'étude des enjeux géopolitiques et stratégiques de la révolution numérique, porté par l'équipe de l'Institut français de géopolitique de l'université Paris 8.
Dédiée à la nature, à l'aventure et à l'exploration, Reliefs invite des chercheurs, écrivains, photographes ou historiens à nous raconter les mondes d'hier et de demain dans un esprit de curiosité permanent Dossier « DÉSERTS » : Articles au long cours, entretien avec Philippe Frey, extraits littéraires illustrés, panoramas : espèces en danger, plus grands déserts du monde, conseils de lecture, films et musique.
Hors dossier : Atlas des comètes, cartes géographiques anciennes, héros d'hier et d'aujourd'hui, entretiens avec François Couplan et Baptiste Morizot, portfolios de Zhang Kechun et Thomas Ruff, histoire du piment, planches naturalistes, trésors photographiques, portrait d'Alexandre de Humboldt, agenda culturel, correspondance, poème et récit illustrés.
L'étymologie du mot cabane veut dire « petite maison » c'est pourquoi on a pensé que les cabanes étaient à l'origine de l'architecture. Mais on ne fait pas des cabanes comme on construit des maisons, en suivant des plans. Pour une cabane, on se débrouille sur place avec ce que l'on a, on bricole avec des planches, des draps, de la ficelle. On trouve des chaises, des branches, un arbre tout entier et on invente un monde.
Les cabanes, on s'y abrite et on y voyage. Elles nous protègent et nous exposent à la fois. Ces constructions sont souvent liées à la nature, mais on en trouve aussi en ville dans des lieux un peu retirés, sous des arcades ou des ponts où les SDF peuvent espérer dormir en paix. Ces cabanes sont des espaces précieux qui permettent de mieux vivre. Enfants comme adultes, nous avons tous besoin de construire des cabanes : c'est ce que démontre avec brio Gilles Tiberghien dans ce formidable texte plein d'originalité.
C'est un bâtiment austère, à l'arrière du Jardin des Plantes de Paris, qui recèle secrets et merveilles : huit millions de plantes séchées, trois cent cinquante ans de cueillette et pressage, fruits d'une course folle nourrie par l'appétit des explorateurs et conquérants lancés à corps perdus, dans le défrichage d'une nature vaste, alors riche et méconnue. Bienvenue dans le plus grand herbier du monde - où tout bruisse, vit, témoigne...
Où l'on apprendra que les plantes prennent leur temps et exigent attention. Marc Jeanson le sait, qui dans l'enfance se passionnait pour les animaux, jusqu'à ce qu'une bouture, oubliée sur un coin de fenêtre, ne germe à son insu... Quelques années plus tard, un voyage au Sénégal où il découvre la splendeur des palmiers, vient conforter sa vocation. Etre botaniste, c'est aimer le terrain, la boue, les nuages. Et l'inconnu : ceux qui ont donné leur nom aux plantes, les ont découvertes et classifiées, et ont élevé au rang de science le plaisir du vagabondage... au péril de leur vie, parfois.
C'est à ces inventeurs de plantes, que Marc Jeanson, aujourd'hui responsable de l'Herbier, rend ici hommage : Tournefort, Adanson, Lamarck, Pierre Poivre, Monsieur Aymonin, Léon Mercurin, dans ce beau roman de la Botanique qui nous révèle aussi le quotidien d'un métier, et la réalité d'expéditions dans des territoires pour certains sacrifiés, dont les rares palmiers rescapés se découvrent aux hasard des parkings d'hôtel ...
Les plantes ne sont pas dans les livres ou sous-verre, elles sont notre monde, notre histoire climatique, notre paysage, notre avenir. Mêlant portraits, récits, histoires oubliées, pensées scientifiques, Marc Jeanson nous offre un livre inclassable et luxuriant.
Nous avons vidé la mer d'une partie de ses poissons et perturbé le fonctionnement des écosystèmes marins en profondeur. La mer est malade, mais les premières victimes sont les hommes eux-mêmes. Voici le seul livre qui fasse le point sur la crise de la pêche en mer et qui propose des pistes pour mettre sur pied une pêche réellement durable.
Utopie réalisée pour certains, la zad qui fut le « plus grand squat à ciel ouvert d'Europe » est un haut-lieu symbolique des luttes contre les grands projets inutiles et l'aménagement du territoire. En racontant l'histoire de la réaproppriation d'un lieu perçu par les aménageurs comme un « vide productif », ce livre dévoile les multiples enseignements de cette lutte habitée et habitante et les possibles politiques qu'elle ouvre.
Cet ouvrage écrit et conçu à plusieurs mains est une double immersion : dans un territoire (1 650 hectares de bocage décrétés « Zone d'aménagement différé » puis devenue zone à défendre) et au coeur d'un mouvement de contestation hétérogène tant par ses acteurs que par ses enjeux. Commencé dans les années 1970, le combat contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes aura duré plus de quarante ans. Ainsi, ce sont plusieurs générations qui ont grandi sous la menace de voir des avions atterrir dans leurs vies et qui seront rejointes au fil des années par de nouvelles populations aux profils très divers : diversité de statuts sociaux, mais aussi hétérogénéité des motivations, des idéologies, des niveaux d'engagement et des trajectoires biographiques.
En décrivant chronologiquement les transformations du paysage et l'évolution de la lutte initialement dirigée contre la construction de l'aéroport puis élargie à « son monde », ce livre questionne le sens particulier que prend l'habiter dans ce contexte. Revendiqué collectivement comme un geste politique, une manière de vivre, une éthique, l'habiter, à Notre-Dame-des-Landes, excède de bien des manières les notions de « se loger » ou « résider ».
Espace d'expérimentations collectives mais aussi de cohabitations entre des modes de vie a priori antagonistes, ce territoire a offert un terreau fertile à des imaginaires politiques. Il a permis de faire émerger un monde où se déploient de nouvelles manières de vivre, de cultiver et de se soucier du vivant, un monde qui a su s'auto-organiser sur le temps long, expérimenter de nouveaux rapports au lieu, créer du commun, maintenir des solidarités, se tenir hors du marchand sans être replié sur lui-même.
Raréfaction des ressources, extinction des espèces, dérèglement climatique : la nature est en crise. Le mouvement écologiste l'est tout autant : ses idées, privées de leur tranchant, ont été détournées par les gouvernements et les industriels pour tenter de retarder le désastre tout en générant de nouvelles sources de bénéfices.
Dans un tel contexte, la pensée de Murray Bookchin, qui en appelle à un changement de vision globale, se révèle essentielle : on ne pourra pas faire disparaître la domination de l'humain sur la nature sans éliminer celle de l'humain sur l'humain. L'écologie doit donc se faire sociale si elle veut s'attaquer aux causes profondes des bouleversements actuels, que sont la production et l'échange pour le profit, le gigantisme urbain et technologique, et l'assimilation du progrès aux intérêts des entreprises.
Les textes réunis ici, majeurs dans l'oeuvre de Bookchin, exposent son écologie sociale, dans sa théorie comme dans sa pratique « municipaliste libertaire », qui passe par la démocratie directe et la reprise en main de nos conditions d'existence. Ils déploient aussi toutes les implications éthiques et même esthétiques de ce projet politique, depuis la respiritualisation du travail jusqu'à l'établissement d'une nouvelle sensibilité et d'une nouvelle façon de vivre, un apprentissage continuel de la vertu et de la décence pour résister à la corruption sociale, morale et psychologique exercée par le marché et son égoïsme débridé.
47 % des vertébrés disparus en dix ans : faut qu'on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses.
Olivier Cadiot Il faut faire des cabanes en effet, pas pour tourner le dos aux conditions du monde présent, retrouver des fables d'enfance ou vivre de peu ;
Mais pour braver ce monde, pour l'habiter autrement, pour l'élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour. Cabanes élevées sur les ZAD, sur les places. Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature, dans l'élargissement résolu du « parlement » des vivants, dans l'imagination d'autres façons de dire « nous ». Cabanes de pensées et de phrases, qui ne sauraient réparer la violence faite aux vies, mais qui y répliquent en réclamant très matériellement un autre monde, qu'elles appellent à elles et que déjà elles prouvent.
Marielle Macé est née en 1973. Ses livres prennent la littérature pour alliée dans la compréhen- sion de la vie commune. Ils font des manières d'être et des façons de faire l'arène même de nos disputes et de nos engagements.
Un guide très complet plein d'idées pour créer un jardin en pots, réussir ses plantations (arbustes, vivaces, plantes comestibles, etc), réaliser des ambiances, des compositions et les gérer au mieux au fil du temps.
Terra Forma raconte l'exploration d'une terre inconnue :
La nôtre. Cinq siècles après les voyageurs de la Renaissance partis cartographier les terra incognita du Nouveau Monde, cet ouvrage propose de redécouvrir autrement cette Terre que nous croyons si bien connaître.
En redéfinissant le vocabulaire cartographique traditionnel, il offre un manifeste pour la fondation d'un nouvel imaginaire géographique et, ce faisant, politique. Écrit sur le mode du récit d'exploration, cet ouvrage invite le lecteur à explorer les techniques de représentation sur divers terrains, dans le but de constituer progressivement et collectivement un atlas d'un nouveau genre.
Tous les conseils pratiques et les astuces issus de l'expérience des deux auteurs : les points essentiels à considérer avant de se lancer, des pas à pas pratiques, des exemples de réalisations, les plantes les plus intéressantes et qui tiennent vraiment en ville.
En route vers la reconversion écologique grâce à ce livre qui, avec humour et néanmoins précision, vous donne les clés d'un savoir jardiner éco-responsable.
Vous saurez tout sur l'humus, les graines, les petites bêtes et les pratiques qui font du bien aux plantes comme à la planète, et aident à faire pousser fruits ou légumes savoureux et sains. Et aussi des fleurs superbes.
Compost bokashi ou biodynamique, permaculture, vortex, bioponie?: ces mots, et bien d'autres, vont s'animer sous vos yeux et n'auront plus aucun secret pour vous.
Avec les dessins de Pic, qui s'appuie sur le travail de Karel le jardinier, on touche à l'essence même du jardinage?: le plaisir. Plaisir de lire, d'abord?! Et plaisir de cultiver, plaisir de voir pousser, plaisir de récolter, plaisir de déguster et enfin, plaisir de savoir que l'on protège la Terre.
Florilège de stratégies innovantes et de conseils éprouvés, ce guide plein d'humour est un must pour tout jardinier qui souhaite cultiver en conscience.
Après avoir décrit sa campagne au fil de nombreux récits, Jean-Loup Trassad, à partir des années 1970, s'est inquiété, en plein remembrement administratif, de la destruction du bocage construit par des siècles d'agriculture. C'est donc une défense des ruisseaux, des arbres et des haies qui est proposée ici avec des textes publiés sur une quarantaine d'années dans diverses publications (du journal municipal au magazine national). Au fil du temps, ses préoccupations environnementales (comme il ne dit pas) vont se colorer d'une colère non dissimulée : qu'il n'y ait plus de grenouilles dans l'eau, ni d'oiseaux dans les arbres n'empêche aucun d'entre nous de vaquer à ses occupations... Continuons donc à tuer ces vies inutiles et à peler la Terre comme si elle n'était après tout qu'une pomme !
Les nucléocrates ont trouvé la solution pour les déchets radioactifs : les enfouir et les refourguer aux générations futures. Pour sa poubelle nucléaire, l'État a choisi une région rurale en voie de désertification, pensant éviter ainsi toute résistance d'envergure. Mais paysans, habitants et soutiens extérieurs se sont insurgés. Ce livre retrace la lutte contre le projet Cigéo à Bure : quels sont les différents collectifs qui se coordonnent sur le terrain, rapporte de nombreux témoignages, montre les enjeux.
Gagner à Bure, c'est contraindre la filière nucléaire à s'arrêter, l'État à reculer.
Depuis une décennie environ, une scène des pensées de l'écologie a émergé en langue française. Comment décrire et nommer ce nouveau continent à la croisée des luttes, des arts et des sciences ? À quelles oeuvres collectives ses acteurs sont-ils en train de donner vie ? Quelles sont les grandes dynamiques en cours ? Comment l'écologie transforme-t-elle nos façons de penser et d'agir ? Une sélection d'auteurs, mais aussi de journalistes, éditeurs, traducteurs, libraires, militants... répond à ces questions.