À Puffigny - un village ou, plutôt, « un gros bourg tellement perdu au fin fond de la France profonde que les cartographes n'ont même jamais vraiment pu le situer avec exactitude » -, les habitants sont renommés pour être tous plus menteurs les uns que les autres. Difficile d'espérer y mener une enquête. C'est pourtant ce que va tenter Julius Dump, un peu rentier, beaucoup écrivain médiocre, parti sur les traces de son père disparu et d'un mystérieux butin. Car toutes les pistes mènent à Puffigny. Mais où exactement ? Et comment trouver des réponses dans un village où chacun semble vivre au jour le jour, le nez en l'air et le verbe éclatant ? Julius n'a peut-être pas tout à fait mis les pieds dans un village de fous, mais ça y ressemble beaucoup. Matière à roman ? Et comment !
Après Hôtel du Grand Cerf, Franz Bartelt revient avec un nouveau roman d'énigme. Un régal d'humour noir aux personnages flamboyants.
Dans le désert de cendre de l'Askja, au coeur de l'Islande, le corps d'une jeune femme assassinée reste introuvable. Près de Reykjavik, des traces de sang et une bouteille de vodka brisée au fond d'un cratère, mais là non plus, pas le moindre cadavre. Et dans les deux cas, des suspects à la mémoire défaillante.
Ces crimes rappellent à l'inspecteur Kornélius Jakobsson, de la police criminelle de Reykjavik, le fiasco judiciaire et policier qui a secoué l'Islande au milieu des années 1970 : deux crimes sans cadavres, sans indices matériels, sans témoins, que des présumés coupables finissent par avouer sans en avoir pourtant le moindre souvenir.Ian Manook développe dans un style remarquable une histoire fascinante animée par des personnages remarquables. Une réussite. Le Courrier de l'Ouest.Une Islande des grands espaces à couper le souffle, où les vieilles légendes font partie intégrante de l'atmosphère. Page des libraires.
Inde, 1919. Sam Wyndham, un ancien inspecteur de Scotland Yard traumatisé par la Grande Guerre, débarque à Calcutta pour intégrer la police impériale. Dès son arrivée, on l'appelle sur la scène d'un meurtre effroyable, à proximité d'une maison close. Dans la gorge de la victime, un membre éminent de l'administration coloniale, on trouve une lettre de menace exigeant le départ de tous les Britanniques, sans quoi le pire serait encore à venir. Avec la survie de l'Empire en jeu, Wyndham, épaulé par le sergent Banerjee, va devoir résoudre cette affaire au plus vite, malgré les violences qui se multiplient...
Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n'a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l'animal. Alors, lorsqu'il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d'un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l'opinion publique. Même si d'elle, il ne connaît qu'un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.
Un accident apparemment banal, en marge d'un rassemblement de motards dans le Wyoming, laisse un jeune homme entre la vie et la mort. Mais l'affaire semble partir en roue libre pour Walt Longmire et Henry Standing Bear, appelés sur les lieux, tant le gang de motards auquel appartenait le jeune homme se fait menaçant. Pour ne rien arranger, la mère de la victime, l'extravagante Lola, n'est autre qu'une ex-petite amie de Henry et garde un ascendant certain sur lui. Dans la confusion qui s'ensuit, Walt et Henry, aidés par Vic, se raccrochent aux faits indubitables. Mais un témoignage qui paraît vrai ne l'est pas forcément, car comme le dit si bien Sherlock Holmes «il n'y a rien de plus trompeur qu'une évidence».
Tout au long de cette trépidante enquête, le trio de choc devra apprendre à se méfier de tous pour percer les secrets d'une affaire aux proportions bien plus grandes qu'un simple règlement de comptes.
Max, dit le Menteur, vétéran des truands parisiens, s'apprête à se ranger. Le milieu, il en a fait le tour, en a tiré le meilleur parti et ne le regrettera pas. D'autant que ce monde est en train de changer : les vendeurs de came gagnent du terrain, les truands s'internationalisent, le code d'honneur n'a pas l'air de préoccuper la jeunesse. Seulement quitter les «affaires», ça ne se fait pas en un clin d'oeil. Il y a les vieux amis qui vous demandent un dernier service, la relève à organiser, l'avenir à assurer...
Réunis en un seul volume, les romans de la trilogie de Max le menteur sont un monument de la culture française populaire, immortalisés par des films de légende (Touchez pas au grisbi, Le cave se rebiffe et Les Tontons flingueurs). Plongeon dans un Paris qui n'est plus et où résonne la gouaille des truands, l'oeuvre de Simonin sublime le monde des voyous et lui a ouvert les portes de la littérature française.
Florence, de nos jours. Pietro Gerber est un psychiatre pour enfants, spécialiste de l'hypnose. Il arrive ainsi à extraire la vérité de jeunes patients tourmentés.
Un jour, une consoeur australienne lui demande de poursuivre la thérapie de sa patiente qui vient d'arriver en Italie.
Seul hic, c'est une adulte. Elle s'appelle Hanna Hall et elle est persuadée d'avoir tué son frère pendant son enfance.
Intrigué, Gerber accepte mais c'est alors qu'une spirale infernale va s'enclencher : chaque séance d'hypnose révèle plus encore le terrible passé d'Hanna, mais aussi qu'elle en sait beaucoup trop sur la vie de Gerber. Et si Hanna Hall était venue le délivrer de ses propres démons ?
Berlin, 1928. Les corps de quatre prostituées sont retrouvés massacrés dans le même quartier. Bernie Gunther, jeune flic idéaliste à la brigade des moeurs est invité à rejoindre le chef de la Kripo pour enquêter sur cette sinistre affaire.
Alors que ces meurtres laissent la population indifférente, le père de l'une des victimes, un chef de la pègre très influent, est prêt à tout pour se venger de l'assassin de sa fille.
Dès lors qu'une nouvelle vague de victimes, des vétérans de guerre handicapés, déferle sur la ville, Bernie est confronté au silence imposé par la voix montante du nazisme.
Une première enquête aux allures de course contre la montre dans un Berlin sous tension, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Eva Mc Nabb, opératrice d'appels d'urgence pour le 911 à La Nouvelle-Orléans, reçoit un appel relatant l'assassinat d'une policière et l'enlèvement de son coéquipier par les narcotrafiquants qui gangrènent la ville. Il s'agit de Danny, son propre fils, que l'on retrouve mort après des heures d'agonie. Brûlé, brisé, os après os. Dès lors, Eva n'a plus qu'une obsession et convoque son fils ainé, Jimmy, policier lui aussi : " Je veux que tu prennes ta haine à bras le corps.
Je veux que tu venges ton frère " . C'est sur ces notes tragiques que Don Winslow ouvre Le prix de la vengeance. Des bas fond de la nouvelle Orléans aux plages de Hawaï en passant par les côtes de Californie, on y croise des voleurs et trafiquants de haut vol, flics obsessionnels, détectives privés, surfeurs de légendes, fugitifs, autant d'âmes damnées évoluant dans l'envers du rêve américain. Avec ce reccueil de six novelas, Don Winslow façonne un ouvrage unique et s'impose une fois de plus comme le meilleur de sa génération.
Fidèle à son modus operandi, Deon Meyer lance deux intrigues parallèles qui convergent vers la fin, dans un finale explosif.
Au Cap, les Hawks - groupe Criminalité violente de la police sud- africaine - sont confrontés à un crime déconcertant. Le corps d'un ancien membre de leurs services, devenu consultant en protection personnelle, a été découvert près d'une voie ferrée. Que faisait donc cet homme à bord du Rovos, le train le plus luxueux du monde ? Le dossier est pourri, rien ne colle et pourtant, en haut lieu, on fait pression sur eux pour qu'ils laissent tomber l'enquête.
À Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant de la branche militaire de l'ANC, mène une vie modeste sous une fausse identité, hanté par la crainte que son passé ne le rattrape. Voeu pieux : par une belle journée d'août, son vieux camarade Lonnie surgit dans sa rue et lui demande de reprendre du service. L'état déplorable du pays justifie un attentat. D'abord réticent, Darrett cède et se retrouve embarqué, via Paris et Amsterdam, dans la mission la plus dangereuse et délicate qu'il ait jamais connue. Traqué par les Russes autant que par les services secrets sud-africains, il ne lâchera pourtant pas sa proie...
Au retour d'un paisible séjour dans son Epire natale, le commissaire Charitos découvre avec plaisir qu'il est enfin promu directeur intérimaire de son service. Comble de bonheur, Katérina sa fille adorée attend un heureux événement.
Une atmosphère détendue bientôt troublée par un premier meurtre, suivi d'un deuxième, puis d'un troisième. Ces trois crimes semblent connectés : les victimes sont d'anciens professeurs devenus ministres.
Cette fois le projecteur est braqué sur l'université grecque. Charitos est confronté à un monde dont il ignore tout : l'université, dont les faiblesses, compromissions et magouilles malodorantes sont peu à peu exposées au grand jour. Et le commissaire va devoir plonger dans les méandres des technologies nouvelles et autres réseaux mystérieux pour faire la lumière sur cette sinistre affaire.
Au bord de la crise de nerfs, Charitos pourra bien sûr compter sur son antidote de toujours : la chaleur humaine, l'amour familial et l'amitié indéfectibles.
À quarante-sept ans, Nat, vétéran des services de renseignement britanniques, est de retour à Londres auprès de Prue, son épouse et alliée inconditionnelle. Il pressent que ses jours comme agent de terrain sont comptés. Mais avec la menace grandissante venue de Moscou, le Service lui offre une dernière mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie où végète une clique d'espions décatis. À l'exception de Florence, jeune et brillante recrue, qui surveille de près les agissements suspects d'un oligarque ukrainien.
Nat n'est pas seulement un agent secret. C'est aussi un joueur de badminton passionné. Tous les lundis soir dans son club il affronte un certain Ed, grand gaillard déconcertant et impétueux, qui a la moitié de son âge. Ed déteste le Brexit, déteste Trump et déteste son travail obscur. Et c'est Ed, le plus inattendu de tous, qui mû par la colère et l'urgence va déclencher un mécanisme irréversible et entraîner avec lui Prue, Florence et Nat dans un piège infernal.
Avec Retour de service, John le Carré, en éminent chroniqueur de notre époque, livre un portrait du monde que nous habitons, glaçant, délicatement satirique et porté de bout en bout par une tension constante.
Ike Tucker n'a jamais connu que la station Texaco et son oncle Gordon quand il quitte son coin de désert pour retrouver sa soeur Ellen disparue après avoir tenté sa chance sur les plages de Californie du sud. Il ne sait rien du monde. Il ne sait rien des hommes. Il le découvrira en achetant une planche de surf pour se jeter à son tour dans les flots bleus du Pacifique et plonger dans les eaux noires des magouilles humaines. Jusqu'à plus soif, jusqu'à l'épuisement, jusqu'à la découverte hideuse de la vérité.
«Je m'appelle Ed et je suis un sale crétin alcoolique et drogué.»Cette phrase, qui ouvre le roman, revient comme un leitmotiv, d'une brutalité sans appel. Après avoir été quitté par sa femme et ses enfants, Ed tente de décrocher du crack et de l'alcool qui l'ont amené à la plus extrême déchéance. Il rejoint les rangs de «Drogues Dures Anonymes», une association semblable à un échantillonnage grotesque, pitoyable, terrifiant, de ce que New York peut compter de gens en perdition. Le programme de sevrage de l'association comporte douze étapes, mais Ed est pressé : aux grands maux, les grands remèdes, et le moyen qu'il a trouvé pour ne pas retomber dans les bras de «Scotty» (le crack, dans l'argot des drogués américains) le fait plonger dans une autre dépendance aussi sanglante que cocasse...
Être recherché par toutes les polices au nord et au sud du Rio Grande après avoir trafiqué de la coke et des armes, c'est tout à fait légitime.Se planquer dans la jungle colombienne, avoir, pour seuls compagnons, un chien philosophe, un serpent amateur d'armes à feu et un bandito local, ne doit rien au hasard pour un flambeur convaincu, à l'exemple d'Albert Einstein, que «Dieu ne joue pas aux dés avec l'Univers».Mais découvrir, un jour de sieste, que «non seulement Dieu joue aux dés avec l'Univers», mais encore qu'il «les jette là où ils ne peuvent être vus» brouille toutes vos cartes.
Pas de quartier à Fatchakulla! Ça dépiaute sec, on étripe à tout va au détour des chemins sous la lune. Des marécages montent d'étranges ronronnements généralement suivis de découvertes macabres. Du plus fieffé salaud du canton à d'autres proies plus délicates (quoique!), les victimes s'accumulent au fur et à mesure qu'un être mystérieux les lacère, les mange puis les éparpille aux quatre vents. Une tête par-ci, un bout de bras par-là... Fatchakulla, jusque-là connu pour ses dégénérés consanguins et ses alligators, s'est trouvé une autre spécialité. Les habitants crèvent de trouille. On parle de fantômes et d'esprits et tout le monde semble pouvoir y passer. Même la grosse Flozetta s'est fait bouffer!...
L'ancien procureur Penn Cage et sa fiancée, la journaliste Caitlin Masters ont failli périr sous la main du riche homme d'affaires Brody Royal et de ses Aigles bicéphales, une branche radicale du Ku Klux Klan liée à certains des hommes les plus puissants du Mississippi. Mais la véritable tête des Aigles est un homme bien plus redoutable encore : le chef du Bureau des Enquêtes Criminelles de la police d'État de Louisiane, Forrest Knox. Pour sauver son père, le Dr Tom Cage - qui fuit une accusation de meurtre et des flics corrompus bien décidés à l'abattre -, Penn devra pactiser avec ce diable de Knox ou le détruire, tandis que Caitlin lève le voile sur des meurtres non résolus datant de l'époque des droits civiques qui pourraient ne pas être sans lien avec les événements d'un certain 22 novembre 1963 à Dallas. Deuxième volet, après «Brasier noir», de la trilogie monumentale de Greg Iles.
Sean Stranahan, peintre amateur, guide de pêche et détective privé à ses heures perdues, se sent de plus en plus chez lui dans le Montana dont il connaît désormais les rivières comme sa poche. Mais les âpres paysages des Montagnes Rocheuses livrent parfois de macabres trouvailles - comme les cadavres de ces deux hommes exhumés par un grizzly affamé. le shérif Martha ettinger fait appel aux talents d'enquêteur de sean, décidément très convoités : le même jour, il est embauché par un club de pêcheurs excentriques pour retrouver une précieuse mouche de pêche volée. les deux affaires vont se téléscoper sur une piste escarpée menant vers quelques-unes des personnes les plus puissantes de la vallée de la Madison.
Ce nouveau volet trépidant et plein d'humour des aventures de sean stranahan et de Martha ettinger exigera d'eux une action aussi précise qu'un lancer de mouche et aussi rapide qu'une balle.
1995. Aux confins du désert californien, une jeune fille est kidnappée par un psychopathe fanatique et ultra-violent et sa secte satanique. L'insondable scène de carnage laissée par les ravisseurs ne livrant aucun indice, son sort semble scellé pour la police locale. Fou de désespoir, bob hightower, son père, petit flic raté, est bien obligé de faire confiance à une ancienne adepte du culte : Case hardin, une ex-junkie avec des comptes à régler. Leur quête commune ne tarde pas à se transformer en une partie de chasse sauvage marquée par la drogue et la violence, qui les oblige inexorablement à regarder le diable dans les yeux.
La Madison River est l'une des plus belles rivières du Montana, mais c'est un cadavre, et non une truite, que l'on vient d'y pêcher.
Pour l'intrépide shérif Martha Ettinger, l'homicide est évident, et la mouche plantée dans la lèvre boursouflée de la victime a tout d'une macabre signature. Non loin de la scène du crime, Martha tombe sur Sean Stranahan, peintre amateur, pêcheur invétéré et ex-détective privé, lui-même lancé sur une affaire de disparition. Ensemble, Martha et Sean vont remonter une piste glissante qui débouchera sur les zones d'ombre du «big business» du Montana : la pêche à la mouche.
Greg Brandt, policier retraité, s?occupe de sortir des drogués de l?enfer? cette mission dérange les dealers, le milieu nantais et certains policiers. Une jeune enquêtricee est assassinée, puis c'est aux proches de l'ancien flic que l'on s'attaque. Raison de ce carnage : trente kilos de cocaïne ont disparu. Ils ont été volés au sein même du 36 Quai des Orfèvres...et semblent avoir été transféré à Nantes.
En détention préventive pour vol, Michael Hudson attend sagement son procès en dévorant les livres que lui recommande Anna, la bibliothécaire de la prison. Et puis un jour, il se retrouve dehors, libre comme l'air.
Enfin, pas tout à fait... Phil Ornazian, qui l'a fait sortir de détention, n'est pas aussi net qu'il y paraît. En plus d'arrêter les maquereaux, trafiquants et autres néonazis locaux, il a pour habitude de leur soutirer de fortes sommes, et c'est tout naturellement qu'il pense à Michael pour lui servir de chauffeur lors de ses expéditions.
Michael, qui a retrouvé un emploi stable dans une Washington transformée, acceptera-t-il l'offre d'Ornazian?
Telle est l'une des nombreuses questions que pose ce remarquable roman, dans lequel George Pelecanos nous fait partager son amour des livres et dépeint l'envers tristement glauque et émouvant de la capitale des États-Unis, sa muse depuis toujours.
Nick est un jeune New-Yorkais travaillant chez le meilleur orfèvre de la ville. Clay est un Afro-Américain dont l'amant très fortuné et bien plus âgé vient de décéder, lui laissant une immense collection d'argenterie.
Voici le point de rencontre des deux hommes qui tombent non seulement amoureux au premier regard mais se laissent entraîner par la tentation d'une grande arnaque imaginée par Clay : partir à Venise où réside un grand collectionneur américain d'objets en argent, et essayer de lui vendre au prix fort une partie des pièces du défunt qui ne sont pas authentifiables...
C'est ainsi que Nick et Clay se retrouvent à Venise incognito. Nick y joue l'appât pour charmer le collectionneur tandis que Clay devient le cerveau de l'opération, qui finit vite par très mal tourner...
Un roman haletant mêlant avidité et faux-semblants, aveuglement et trahison, passion amoureuse et innocence, le tout dans un décor spectaculaire de beauté.
Devenu détective « sans bureau ni diplôme », un ancien policier porté sur la boisson est chargé de retrouver la trace de Baptiste Maestracci, un vieillard disparu de son village de montagne, en Corse. De découvertes en cadavres oubliés, d'une mystérieuse demeure inhabitée aux plages de la côte sarde en passant par les ruelles de Bastia et le cimetière de Bologne, le « privé » clandestin va mettre en lumière trente ans de l'histoire secrète de son île, entre négociations de l'ombre, assassinats et compromissions.
Après Malamorte, Antoine Albertini nous propose une nouvelle plongée dans la Corse noire, celle des coulisses, loin des images de carte postale et des clichés : les nationalistes au pouvoir, d'anciens barbouzes prêts à tout pour solder leurs comptes, le passé qui ne passe pas et un héros, toujours en quête de vérité, et de son grand amour perdu.
« La voix de son narrateur est immédiatement attachante, entre ironie et mélancolie » « Lucide, écorché, mais jamais cynique (...) passionnant et toujours vivement incarné » Le polar sonne toujours deux fois - France Inter « C'est de fait la marque Albertini : allier pragmatisme et sentimentalisme, action et états d'âme, le dur à cuire et le sensible. » Libération « Antoine Albertini excelle à tremper sa plume - tantôt grave, tantôt caustique - dans les plaies de la Corse. » l'Express « Dans ce roman noir âpre et captivant, Albertini a su attraper l'art du suspense de R J Ellory, l'efficacité sanglante de Tim Willocks, l'humour noir de René Belletto. » Le Point